Affiliée à la mouvance d’artistes indépendants de Mexico, Silvana a toujours donné une place importante à la musique. Ses parents étaient fabricants de guitares. A la maison, son quotidien est donc rythmé par les échos d’instruments à cordes, qui donneront plus tard naissance à ses premières compositions.
Son album « Marchita » nous offre une beauté douloureuse et universelle. Douloureuse, parce qu’il s’agit d’une période de sa vie qu’elle a décidé de clore, mais aussi universelle parce que cela semble familier à quiconque ayant déjà vécu un chagrin d’amour. Son mélange de folk mexicain, de pop et de jazz fait parfaitement honneur à ce cocktail d’émotions.
Triana y Luca transcendent les barrières de genres et des traditions culturelles. Le duo explore son identité migratoire et ses origines diasporiques espagnoles et latino-américaines. Bien qu’aucun d’eux n’ait vécu une enfance bercée par la musique traditionnelle, ensemble, ils explorent des histoires oubliées et portent un regard contemporain sur ces traditions musicales. Leurs compositions reflètent une exploration de savoirs anciens enracinés dans la nature, l’amour et le chagrin et s’inspirent toutes autant de traditions hispaniques (Flamenco, Son Jarocho, Boleros, Rancheras, música Llanera) que des capacités que le duo a acquises en improvisation (Jazz et poésie).
Avec un premier EP “Fragmentos del Olvido” disponible le 23 juin, Triana y Luca proposent cinq morceaux de différents styles et cadences. Démontrant une palette d’éléments éclectiques comprenant la folk, A capella et l’improvisation tout en y incorporant des instruments traditionnels comme le bombo et le cuatro, le duo conçoit la musique traditionnelle latino-américaine sous une perspective actuelle.
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