À 24 ans, Silvana est déjà saluée comme « faisant partie des meilleurs jeunes talents et chanteurs du Mexique » par José Galvan, de KCRW. Elle s’est produite et a enregistré avec de grands artistes tels que Natalia Lafourcade, qui, tout comme Silvana, fait partie d’une communauté dynamique d’artistes indépendants de Mexico. Mais on la retrouve aussi aux côtés de l’auteur-compositeur-interprète uruguayen Jorge Drexler, du Chilien Mon Laferte et du groupe espagnol Love of Lesbian.
Silvana a grandi dans la campagne mexicaine dans un environnement musical. Chez elle, non seulement on jouait de la musique, mais on en « fabriquait » aussi, ses deux parents étant luthiers. La chanson « Casa » fait écho aux chants traditionnels mexicains que lui chantaient ses parents lorsqu’elle était petite. C’est ainsi que l’on peut entendre sur ce morceau les mêmes instruments à cordes que ceux qui emplissaient leur atelier, le tout sur fond sonore de portes qu’on ouvre, de bruits de pas et de vaisselle que l’on déplace, ainsi que d’autres sons domestiques du quotidien.
Dans « Marchita », la plage titulaire de l’album, Silvana évoque la déliquescence d’un temps passé, mais aussi la naissance d’un certain renouveau. « C’est une chanson qui, pour moi, clôt la période de ma vie dont parle ce disque ». « Marchita » est emplie de ce type particulier de fureur flamboyante que l’on trouve dans les chansons de doléances amoureuses qui constituent un sous-genre à part entière de la musique latine.
« ★★★★ Pure Beauty: “This Mexican artist’s debut is gorgeously understated, guided by her gauzy voice and rich, acoustic arrangements. Tapping into the vastness of Mexican music, she thrills in simplicity.” – Rolling Stone
“Silvana Estrada’s voice oozes quiet fury. But unlike some of her forebears, the 24-year-old Mexican artist’s anguish is so quiet, so raw, it burns in her chest, smoldering under the surface.” – New York Times
Volg Ons